La traversée d'Italie...


La traversée de L'Italie fut vraiment une belle surprise. L’arrivée à la frontière entre Chiasso et Côme fut pénible. Le choix de passer Milan avec les trains régionaux fut le bon. 

Le vélo nous a permis de profiter de tout ce que le centre de l'Italie a à offrir. Une journée ensoleillée, le rafraîchissement d'une fontaine dans un carré de verdure, l'ombre d'un bosquet de peupliers, des Pizzas, du Chianti et surtout des italiens très accueillants. 

Quelques kilomètres après Pavia , l’arrivée sur le Po est impressionnante. Par la suite nous croisons des dizaines de petits villages Caorso, Zibello Roccabianca, Colorno, Casalmaggiore, Viadana, Brescello, Boretto, Gualtieri, Guastalla, Ostiglia, Revere, Bondeno… Les rencontres avec les Italiens sont quotidiennes, ils adorent les bambinis. Les places d’églises ou les haltes nautiques sur le fleuve sont des lieux de convivialité.

L'architecture réserve des jolies surprises : arcades, brique rouge, palais, basiliques et châteaux. On retiendra : Mantova, Piacenza et Ferrara.

Intercalées entre les villes, les fermes rurales continuent de fonctionner. Le Po et son irrigation font de la région le grenier Italien. Il semblerait qu’il y eut un âge d'or. Sur 300 Km, des énormes bâtisses anciennes abandonnées qui marquées par le temps finissent en ruines.

Le paysage est souvent le même. A gauche le Po, les peupliers, la digue sur laquelle nous avançons et à droite des champs souvent à perte de vue. La production est diversifiée : maïs, riz, blé, soja et des champs de tomates pour Barilla...



En France c'était les vacances

Tous en selle c'est la rentrée 

Pour nous c'est en Italie 

Que commence le cyclécole 

Quel sacré défi

Surtout que ce n'est pas toujours drôle 

D'allier déplacement et scolarité 

D'allier tous ces temps avec sérénité 

Avancer se déplacer mouliner

Et aussi savoir trouver ou s'arrêter

La traversée le long du Po 

Dans des paysages ruraux 

Souvent mal signalisés 

Alors il faut improviser 

Faire confiance à son intuition

Et rentrer en relation

Cyclistes autochtones paysans

Que ces italiens sont charmants 

Aujourd'hui c'est « marteledi »

C'est jour de pluie 

Pédaler où s'abriter 

Plutôt agréable d'être tremper

Quand on sait qu' à l'arrivée 

On va pouvoir se doucher 

Enchaîner les kms sous la flotte 

Ovationnés et applaudis par des cyclistes compatriotes 

L'ego flatté on peut continuer à avancer 

Sous une pluie cette fois-ci de « mosorinis »

Qui nous recouvrent de la tête aux pieds

Quel agacement mais qu'est ce qu’on rit

L'Italie c'est aussi les pizzas

Ils sont forts pour ce plat

Et les pattes n'en parlons pas

Car on ne mange que ça

Bolognaise ou carbonara 

Notre marque c'est Barilla 

Et le plus beau 

Quand tu chemines en vélo 

C'est de voir le regard des gens

D'abord intrigués puis bienveillants

Sans s'en rendre compte

C'est eux qui viennent à notre rencontre

Leurs sourires et gentillesses

Nous chargent de caresses

Avec Fiore et Federico sur leur vélo 

Rouler ensemble et échanger quelques mots

Avec Luciana just'un petit sourire plein de tendresse

A offert aux enfants chips et jus d'orange quelle gentillesse

Et Germano sur son scooter

Provoque un demi tour

Pour venir à notre secours

Nous emmène dans sa demeure 

Avec enthousiasme un café un plan

Puis nous donne un pot de miel si ça c'est pas géant

Arrivée à Chioggia ponts voitures et camions

Tout ça pour arriver trop loin à côté du décathlon

Courses et emplettes une fois faites

Chercher le camping par une ciclovia qui n' existe sûrement pas

Quel bonheur de voir une ville aussi chouette 

Mélange d'histoire mariage et mise en scène italienne wouah

Puis le camping avec sa plage 

C'est le cadeau de nos kilométrages 

Baignade dans l' Adriatique

Ça c'est vraiment magique

Fin de l’Italie direction Venise 

La foule les pigeons les gondoles sans surprise

Ville clichée malgré tout magnifique

Avec la biennale ça la rend dynamique 

On termine sur cette note italienne

L'art ou libre direction Athènes


Larouelibre

Le 20 septembre