Données générales


– Superficie : 131 944 km² (et 14 854 km de côtes).

– Population : 10 815 200 d’habitants (estimation 2013).

– Capitale : Athènes.

– Langue officielle : le grec moderne.

– Monnaie : l’euro, qui a succédé à la drachme millénaire en 2001.

– Régime politique : république parlementaire.

– Religion : orthodoxe à 98 %.

– Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco :

Athènes : l’Acropole.Îles grecques : l’Acropole d’Athènes, la ville médiévale de Rhodes, les sites de Pythagorio (tunnel d’Efpalinos) et l’Héraion à Samos, le centre historique de Chora à Patmos et le monastère de Néa Moni à Chios.Grèce continentale : le temple d’Apollon Épikourios à Bassae (Vassès), les monastères d’Ossios Loukas et de Dafni, le site archéologique de Delphes, le mont Athos, les Météores, les monuments paléochrétiens et byzantins de Thessalonique, le site archéologique d’Épidaure, le site archéologique d’Olympie, la ville médiévale de Mystra, le site archéologique de Vergina, les sites archéologiques de Mycènes et Tirynthe et la ville de Corfou.


– Décalage horaire : + 1h : c’est chouette car en Albanie le soleil se couchait à 16h30-17h quand on y est passés, alors les journées étaient courtes !


Économie


Après la dictature (1964-1974), la Grèce connaît une forte croissance économique, et des niveaux de vie jamais atteints auparavant, notamment grâce à la hausse du tourisme étranger en Grèce. Elle adhère à l’Union européenne en 1981, adopte l’Euro en 2001. À partir de 2007, le pays est touché par la crise économique mondiale et en 2009, elle connaît une grave crise budgétaire, et est forcée de demander l’aide de l’Union européenne.


On sait que les fondamentaux de l’économie grecque ne sont pas brillants. Seuls deux secteurs s’en sortent bien. Le tourisme compte pour 18 % du PIB. La Grèce a aussi pour elle sa marine marchande : elle est officiellement la première du monde (17 % de la flotte mondiale), et il faut y ajouter deux fois plus de navires immatriculés sous pavillon de complaisance. Derrière ces deux « poids lourds », le reste de l’économie grecque n’est guère connu pour ses performances.


On estime la part occupée par l’économie souterraineà au moins 30 %…


Principal handicap, un secteur public pléthorique et jugé peu efficace. La Grèce cumule un fort déficit budgétaire et un fort endettement.


Géographie


La Grèce a des frontières terrestres avec l’Albanie, la Macédoine, la Bulgarie et la partie européenne de la Turquie.


Le territoire grec est avant tout marqué par la montagne : elle occupe plus des deux tiers du pays. Les massifs grecs appartiennent aux Alpes dinariques (là où nous sommes passés), qui s’étirent depuis la Slovénie, en parcourant toute l’ex-Yougoslavie et l’Albanie dans un axe nord-ouest/sud-est pour s’achever en Crète. Pas de sommet de plus de 3 000 m dans le pays (l’Olympe ne fait « que » 2 917 m), mais 120 sommets dépassent tout de même les 2 000 m. Tout cela ne laisse pas beaucoup de place aux plaines : environ 30 % du territoire national, le plus souvent à l’intérieur du pays.


Langue


En arrivant en Grèce, on a le sentiment d’être doublement à l’étranger. Tout d’abord, il est difficile d’y reconnaître grand-chose à l’oreille. Seconde barrière : l’alphabet. Il est bien différent de notre alphabet latin !


Culture


Théâtre antique


Si l’on a un peu trop tendance à dire qu’on n’a rien inventé depuis les Grecs, c’est en tout cas certainement vrai pour le théâtre. Les tragédies reprenaient les récits de la mythologie. On les jouait dans d’immenses théâtres en plein air, capables d’accueillir jusqu’à 14 000 spectateurs. Parmi les grands auteurs, il y a par exemple Eschyle, Sophocle ou Euripide.


Karaghiozis


Spectacle de théâtre d’ombres, appelé Karaghiozis (« Yeux noirs ») du nom de son (anti-)héros. Ce spectacle populaire est né en Chine, dit-on, et a traversé toute l’Asie jusqu’en Turquie, où les Grecs se le sont approprié (la première mention de ce spectacle en Grèce remonte à 1841, à Nauplie). Les figurines articulées (en peau de veau transparent) sont animées par un « montreur d’ombres » qui les fait bouger devant un écran blanc éclairé (les spectacles sont le plus souvent nocturnes). Karaghiozis est un Grec toujours affamé, vivant misérablement dans sa cahute, avec une ribambelle de gamins turbulents alors que le pacha (turc) a un sérail luxueux. Heureusement, Karaghiozis est ingénieux… D’autres personnages gravitent autour de lui. Même si ce spectacle fait profondément partie de la culture grecque, les autorités culturelles ne font rien pour le sauver. Peu de jeunes sont formés, les anciens disparaissent. Il existe encore quelques professionnels ambulants ainsi que quelques lieux athéniens, et un musée qui est consacré à cet art à Maroussi.


Merci Lovely planète pour les infos....


On a adoré :

- le tour du Péloponnèse en vélo et notamment Olympie

- les plages du Sud

- retrouver papi et mamie à Athènes


On a moins adoré :

- un climat pas propice à la rencontre avec des maisons fermées, des barbelés

- des chiens errants et des chiens de protections

- beaucoup de décharges à ciel ouvert